Venezuela12 Pays d'Amérique demandent à l.ONU d'intervenir
Les ministres des Affaires étrangères de 12 pays d'Amérique, réunis jeudi à Toronto, ont demandé à l'ONU de s'impliquer pour aider à résoudre la crise au Venezuela et sanctionner les violations des droits de l'Homme, selon une déclaration conjointe.
Dans ce communiqué, le "groupe de Lima", regroupant l'Argentine, le Brésil, le Canada, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, le Guatemala, le Honduras, le Mexique, le Panama, le Paraguay et le Pérou, "demande au Secrétaire général et aux Nations unies de contribuer à gérer la crise et les violations continues des droits de l'homme".
Les ministres des Affaires étrangères du Canada, Chrystia Freeland, et du Pérou, Ricardo Luna, ont été désignés pour aller rencontrer le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, afin de lui transmettre l'inquiétude du groupe de Lima face à la crise économique, politique et humanitaire que traverse le Venezuela.
Dans leur déclaration conjointe, les 12 pays dénoncent la façon dont se sont déroulées les élections régionales du 15 octobre, avec "des actes d'intimidation, de la manipulation, de contrainte sociale et de conditionnement du vote, en autres irrégularités".
A l'inverse de ce que prédisaient les sondages, le camp présidentiel a largement remporté ce scrutin, gagnant 18 des 23 postes de gouverneurs, générant une crise dans l'opposition.
Le groupe de Lima appelle cette dernière à "maintenir son unité, en offrant un front commun avec un programme, une condition indispensable pour trouver une solution à la crise vénézuélienne", et plaide pour un dialogue entre les deux camps, sous médiation internationale.
La réunion de Toronto était la troisième depuis la formation de ce groupe de pays en août. Leur prochain rassemblement aura lieu au Chili en janvier 2018.
Dans ce communiqué, le "groupe de Lima", regroupant l'Argentine, le Brésil, le Canada, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, le Guatemala, le Honduras, le Mexique, le Panama, le Paraguay et le Pérou, "demande au Secrétaire général et aux Nations unies de contribuer à gérer la crise et les violations continues des droits de l'homme".
Les ministres des Affaires étrangères du Canada, Chrystia Freeland, et du Pérou, Ricardo Luna, ont été désignés pour aller rencontrer le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, afin de lui transmettre l'inquiétude du groupe de Lima face à la crise économique, politique et humanitaire que traverse le Venezuela.
Dans leur déclaration conjointe, les 12 pays dénoncent la façon dont se sont déroulées les élections régionales du 15 octobre, avec "des actes d'intimidation, de la manipulation, de contrainte sociale et de conditionnement du vote, en autres irrégularités".
A l'inverse de ce que prédisaient les sondages, le camp présidentiel a largement remporté ce scrutin, gagnant 18 des 23 postes de gouverneurs, générant une crise dans l'opposition.
Le groupe de Lima appelle cette dernière à "maintenir son unité, en offrant un front commun avec un programme, une condition indispensable pour trouver une solution à la crise vénézuélienne", et plaide pour un dialogue entre les deux camps, sous médiation internationale.
La réunion de Toronto était la troisième depuis la formation de ce groupe de pays en août. Leur prochain rassemblement aura lieu au Chili en janvier 2018.
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