5 chiffres pour comprendre la situation de la PNH en 2017
Le Haut état-major de la Police Nationale d’Haiti (PNH) a été auditionné dans l’après-midi du mercredi 25 octobre par le sénat de la République. Lors de ce grand oral, le directeur général, Michel-Ange Gédéon, a présenté le Plan Stratégique de Développement 2017-2021 et dévoilé quelques chiffres qui permet de se faire une idée de la santé de l’institution policière, vieille de 22 ans.
1. Effectif : 14 000
Créée en 1995 avec pour mission de « Protéger et Servir », la Police Nationale d’Haïti compte en son sein pas moins de 14 000 agents de police. Ce qui donne une moyenne de 1,3 policier pour 1 000 habitants. Au lendemain du départ des soldats de la MINUSTAH, se pose la question de savoir si la PNH a la capacité d’assurer la sécurité publique avec ce maigre effectif.
1. Effectif : 14 000
Créée en 1995 avec pour mission de « Protéger et Servir », la Police Nationale d’Haïti compte en son sein pas moins de 14 000 agents de police. Ce qui donne une moyenne de 1,3 policier pour 1 000 habitants. Au lendemain du départ des soldats de la MINUSTAH, se pose la question de savoir si la PNH a la capacité d’assurer la sécurité publique avec ce maigre effectif.
2. Femmes : 1 301
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les femmes sont sous-représentées dans la PNH. Elles représentent seulement 9% de l'effectif total. La féminisation de la police a certes progressé dans le temps, l’atteinte de l’égalité de genre n’est pas pour demain. De deux choses l’une : soit l’institution policière n’est pas accueillante envers le sexe féminin, soit la gent féminine est encore réticente à embrasser le métier des armes que l’on croit trop souvent réservé principalement au sexe mâle. Au sénat, le chef de la PNH a réaffirmé sa détermination à faire bouger les lignes pour atteindre un taux de 12% de femmes policières dans les années à venir.
3. Aspirants-policiers : 1 038
La PNH renforce son effectif en permanence. Une 28ème promotion constituée de 1 038 policiers est en train d’être formée avant de son déploiement sur le terrain. La formation se déroule à l’Académie de Police sur une période de 7 mois durant laquelle les futurs policiers apprennent, entre autres, les techniques de mégottage, les tactiques défensives, le contrôle routier, les règles déontologiques. Pour être admis à l’institution policière, les intéressés subissent d’abord une épreuve intellectuelle et passent des exercices physiques et psychologiques.
4. Présence : 261 sections communales
« Nous sommes présents dans 261 des 570 sections communales » a révélé le Michel-Ange Gédéon. Ces dernières années, l’institution priorise beaucoup la police de proximité, appelée police communautaire pour étendre ses actions.
5. Décès en 2017: 24
L’année 2017 ne s’achève pas encore que la PNH fait le décompte de ses morts. Les chiffres font froid dans le dos : 24 policiers sont décédés dont 5 durant le mois d’octobre, la plupart sous des balles assassines, dans l’exercice de leur fonction. Sur Facebook, le chef de la PNH se dit « affecté » par le décès et promet de « mettre tout en œuvre pour appréhender le ou les présumés auteurs de ces faits », il a aussi donné la garantie devant le sénat de la prise en charge des familles des policiers décédés dans l'exercice de leurs fonctions.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les femmes sont sous-représentées dans la PNH. Elles représentent seulement 9% de l'effectif total. La féminisation de la police a certes progressé dans le temps, l’atteinte de l’égalité de genre n’est pas pour demain. De deux choses l’une : soit l’institution policière n’est pas accueillante envers le sexe féminin, soit la gent féminine est encore réticente à embrasser le métier des armes que l’on croit trop souvent réservé principalement au sexe mâle. Au sénat, le chef de la PNH a réaffirmé sa détermination à faire bouger les lignes pour atteindre un taux de 12% de femmes policières dans les années à venir.
3. Aspirants-policiers : 1 038
La PNH renforce son effectif en permanence. Une 28ème promotion constituée de 1 038 policiers est en train d’être formée avant de son déploiement sur le terrain. La formation se déroule à l’Académie de Police sur une période de 7 mois durant laquelle les futurs policiers apprennent, entre autres, les techniques de mégottage, les tactiques défensives, le contrôle routier, les règles déontologiques. Pour être admis à l’institution policière, les intéressés subissent d’abord une épreuve intellectuelle et passent des exercices physiques et psychologiques.
4. Présence : 261 sections communales
« Nous sommes présents dans 261 des 570 sections communales » a révélé le Michel-Ange Gédéon. Ces dernières années, l’institution priorise beaucoup la police de proximité, appelée police communautaire pour étendre ses actions.
5. Décès en 2017: 24
L’année 2017 ne s’achève pas encore que la PNH fait le décompte de ses morts. Les chiffres font froid dans le dos : 24 policiers sont décédés dont 5 durant le mois d’octobre, la plupart sous des balles assassines, dans l’exercice de leur fonction. Sur Facebook, le chef de la PNH se dit « affecté » par le décès et promet de « mettre tout en œuvre pour appréhender le ou les présumés auteurs de ces faits », il a aussi donné la garantie devant le sénat de la prise en charge des familles des policiers décédés dans l'exercice de leurs fonctions.
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